Pas de ligne droite, mais une spirale d’écoutes, où chaque détour révèle un monde. Au programme : huit projets d’artistes qui ne cherchent pas la séduction facile, mais l’expérience profonde — celle qui laisse une trace, un vertige, une résonance.

De la techno chamanique de Pouvoir Magique aux tempêtes noise de Zëro, des brumes ambient de NLC aux archéologies jazz-mystiques d’OUGARIT, cette émission tisse des passerelles entre rêve, mémoire et matière sonore. On y croise aussi le cinéma intérieur de Memory Scale, les strates contemplatives de Denis Frajerman, Marc Sarrazy & Loïc Schild, le chant du dedans de Nesles, et l’écosystème jazz-poétique de Meajam.

Chaque œuvre entendue dans cette émission agit comme un seuil, un souffle, une énigme. Ce sont des musiques imaginogènes, qui ne se contentent pas d’accompagner : elles ouvrent des mondes, déplacent nos certitudes, éveillent nos sens.

Grande Boucle 60, c’est donc un hommage au désaligné, à l’hybride, au vivant.
Une émission comme un territoire mouvant, traversé de souvenirs, d’ombres, de pulsations et de lumière.

À écouter comme on explore une carte secrète.
À ressentir comme on traverse un rêve.